Le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré ce jeudi 20 avril que l’Iran et la Chine signeraient prochainement un contrat pour reconfigurer le réacteur à eau lourde d’Arak.
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lu Kang, a annoncé ce jeudi 20 avril que les parties iranienne et chinoise signeraient dimanche prochain à Vienne le contrat final pour reconfigurer le réacteur à eau lourde d’Arak, qui fait partie de l’accord nucléaire conclu en 2015, a rapporté Reuters.
Dans le 5e rapport trimestriel du ministère iranien des Affaires étrangères, remis à la commission de la sécurité nationale du Parlement, il est mentionné que les modalités de la reconfiguration du réacteur à eau lourde à Arak ont d’ores et déjà été définies par les spécialistes iraniens et que, dans le même temps, un contrat a été signé avec la Chine le 13 avril à Pékin en vertu duquel les experts chinois prodigueront leurs conseils lors de cette reconfiguration.
Le 18 avril, le président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, Ali Akbar Salehi, a fait part de la signature finale dimanche prochain de ce contrat dont la première signature a eu lieu le 13 avril.
En réponse à la question de savoir qui prendrait en charge le financement de ce contrat, Salehi a déclaré que le Plan global d’action conjoint prévoyait que les autres parties devaient prendre part au financement, mais qu’actuellement l’Iran était en train de faire tous les travaux à sa charge.
S’agissant de la participation des États-Unis à la reconfiguration de ce réacteur, Salehi a précisé qu’il y avait un groupe de 3 pays et que l’Iran était à la tête de ce projet. « Nous effectuerons tous les travaux ; il n’est pas prévu que quelqu’un d’autre les fasse », a-t-il souligné.
« L’Iran est responsable de la conception du réacteur d’Arak et de ses équipements. Finalement, la Chine et les États-Unis se chargeront de l’évaluation. Comme il est stipulé dans ce contrat, ces deux pays doivent valider les plans conçus par l’Iran », a-t-il indiqué.