Le secrétaire d’État américain a déclaré que l’Iran avait rempli sa part du contrat, dans le cadre de l’accord nucléaire.
Le secrétaire d’État américain Rex Tillerson a déclaré mardi 18 avril, que l’Iran avait, jusqu’ici, rempli sa part du contrat et que l’administration Trump entendait examiner à quel point serait efficace pour les États-Unis, la levée des sanctions anti-iraniennes.
C’est la première fois après l’entrée en fonction de l’administration Trump qu’un responsable de haut rang confirme officiellement le respect par l’Iran de l’accord nucléaire.
Selon le département d’État américain, Rex Tillerson a mis au courant Paul Ryan, le président de la Chambre des représentants, du fait que la République islamique d’Iran avait rempli tous ses engagements depuis la signature de l’accord nucléaire jusqu’au 18 avril 2017.
L’administration américaine est chargée de rendre, tous les 90 jours, un rapport, portant sur l’accord nucléaire, au Congrès. Il s’agissait du premier rapport rendu au Congrès depuis l’entrée en fonction de l’administration Trump.
Rex Tillerson a également affirmé avoir fait part au Congrès de la volonté de Donald Trump d’examiner si la levée des sanctions anti-iraniennes, dans le cadre de l’accord nucléaire, allait dans l’intérêt de la sécurité nationale des États-Unis.
Toujours selon le département d’État américain, Rex Tillerson a prétendu que l’Iran faisait partie des États soutenant, d’une manière ou d’une autre, le terrorisme.
Le site d’analyse et d’information Tabnak a publié mercredi 19 avril, un article en matière du rapport, remis par Rex Tillerson à Paul Ryan.
« Ce rapport comprend un aveu de grande importance qu’est le respect par l’Iran de ses engagements, pris dans le cadre de l’accord nucléaire. Un tel aveu, lorsqu’il provient du département d’État américain, revêt une importance encore plus particulière car il prouve que l’administration Trump n’a rien trouvé, à travers la structure de l’accord nucléaire, qui lui permette de le manipuler, voire l’annuler. Ledit rapport ne laisse aucun doute que la voie par laquelle les États-Unis mettront l’Iran sous pression ne passera sûrement pas par l’accord nucléaire. L’Iran se trouve toujours sur la liste noire du département d’État américain qui ne cesse d’imposer de nouvelles sanctions à son encontre sous des prétextes infondés portant sur les questions des droits de l’Homme et le terrorisme. D’autre part, le fait que Rex Tillerson établit un lien entre la levée des sanctions anti-iraniennes et les intérêts sécuritaires des États-Unis prouve que la Maison Blanche entend faire basculer l’Iran dans une ambiance incertaine, marquée par l’ambiguïté ».