Les forces de sécurité nigérianes ont tiré sur les manifestants pro-Zakzaky à Abuja, capitale du Nigeria.
Les forces de sécurité nigérianes ont attaqué les personnes qui manifestaient à Abuja en guise de solidarité avec le leader des chiites du Nigeria, le cheikh Ibrahim Zakzaky.
Des centaines de chiites, pour la plupart des femmes, ont organisé hier, lundi 17 avril, une manifestation pacifique afin d’exprimer leur protestation contre la poursuite de la détention du cheikh Ibrahim Zakzaky, chef du Mouvement islamique du Nigeria.
Les forces de sécurité nigérianes ont réprimé les manifestants en recourant à des chiens policiers, à des gaz lacrymogènes et à des canons à eau.
La répression des chiites n’est pas chose nouvelle au Nigeria. Au mois de décembre 2015, les forces de l’armée avaient fait irruption dans la ville de Zaria de l’état de Kaduna et dans la maison du cheikh Zakzaky, qu’elles avaient blessé avant de l’interpeller ; il est toujours détenu bien qu’un tribunal ait demandé sa libération immédiate. L’armée refuse de mettre à exécution ce verdict.
Des centaines de personnes, dont trois enfants du cheikh Zakzaky, ont été aussi tuées dans cette attaque de l’armée nigériane.