Au cri de « non aux mercenaires et à la cinquième colonne », une manifestation d’envergure a eu lieu le dimanche 16 avril dans la capitale yéménite, Sanaa contre l’agression saoudo-américaine au Yémen. Depuis l'investiture de Trump, les États-Unis se sont directement impliqués dans les combats au Yémen et continuent de déployer leurs forces militaires dans le sud du pays.
Les manifestants brandissaient des drapeaux et des banderoles condamnant l’agression de Riyad et de Washington.
Les pancartes de manifestants portaient également le message suivant : « l’unité yéménite contre la coalition d’agression et ses mercenaires».
Oublié par la communauté internationale, le Yémen est depuis plus de deux ans, décimé par une guerre mortifère déclenchée par une coalition arabo-occidentale que dirige Riyad et qui vise, sans grand succès à ramener au pouvoir le président démissionnaire et en fuite du pays, Abd Rabbo Mansour Hadi. Au seuil d’une réelle catastrophe humanitaire, le Yémen s’engouffre dans un abîme : le bombardement des civils innocents, la destruction des maisons et des infrastructures, la famine et l’insécurité alimentaire.
Plus de 12.000 civils yéménites ont été tués et plus de 40.000 autres blessés dans cette guerre saoudienne, depuis le déclenchement du conflit.