L’organisation terroriste Daech a une fois de plus utilisé du gaz toxique pour empêcher les avancées des forces irakiennes sur la rive ouest de Mossoul. Il s’agit de la deuxième attaque de ce genre en l’espace de quelques jours à avoir été perpétrée, a annoncé le porte-parole du commandement conjoint des opérations militaires, le général Yahya Rassoul.
Six membres de l’armée irakienne sont maintenant sous traitement, dans un hôpital de première ligne, suite à l’inhalation de gaz toxique dans une attaque chimique de Daech ce dimanche 16 avril.
Des services spécialisés enquêtent sur l’attaque pour en définir la nature, ajoute le porte-parole du commandement conjoint.
Cette attaque a été perpétrée au lendemain d’une autre attaque chimique contre la région d'Abar, à l’ouest de Mossoul, annoncé par un responsable irakien.
Des masques à gaz et des équipements de protection ont été distribués aux forces militaires irakiennes, afin de les protéger de nouvelles attaques.
Les médias occidentaux gardent souvent un silence complet sur l'origine des substances chimiques que possèdent les terroristes. Or ces substances sont trafiquées vers l'Irak et la Syrie en provenance de certains pays voisins, dont la Turquie. L'attaque chimique qui a eu lieu il y a une dizaine de jours à Idlib en Syrie provenait en effet d'une explosion produite dans un arsenal d'armes chimiques appartenant aux terroristes dans cette province que contrôlent Al-Nosra et d'autres groupes terroristes.
Alors que les États-Unis ont profité de l'attaque chimique à Idlib pour en accuser Damas avant de prendre pour cible de leurs missiles le sol syrien,, ils gardent un silence total sur l'usage de ces mêmes substances par les terroristes de Daech en Irak. La Syrie a démantelé ses arsenaux chimiques en 2014 après un accord conclu avec l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques sous l'auspice de la Russie.