Jean-Luc Mélenchon (19%) devance François Fillon (18,5%) à la troisième place dans les intentions de vote pour le premier tour de l'élection présidentielle en France, selon un sondage Ifop-Fiducial pour Paris-Match et Sud Radio publié mardi.
Avec 24%, Marine Le Pen est en tête devant Emmanuel Macron (23%).
L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1.845 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d’un échantillon de 2.005 personnes, représentatif de la population résidant en France métropolitaine âgée de 18 ans et plus.
Derrière Marine Le Pen et Emmanuel Macron, selon Ifop-Fiducial, on retrouve Jean-Luc Mélenchon qui gagne 7 points, à 19%, devant François Fillon, stable à 18%.
Quant à lui, Jean-Luc Mélenchon a affirmé mardi qu'il se qualifierait pour le deuxième tour de l'élection présidentielle. Selon le journal Nouvel Observateur, le leader de La France insoumise s'était fixé l'objectif de ravir la troisième place à François Fillon dans les sondages derrière Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
A présent, a-t-il dit, son objectif est "d'abord de m'assurer que la prise est bien faite. Et vous voyez bien qu'un paysage entièrement nouveau se dessinerait tout aussitôt car si je suis devant M. Fillon, alors tout l'argument d'après lequel le vote utile serait M. Macron pour éviter Fillon-Le Pen s'effondre". Il a pourtant promis de disputer le terrain avec Macron le moment venu. Mélanchon vient de reprocher à Macron d’avoir simplement "pris acte" des frappes décidées par Donald Trump en Syrie. "Quand on est président de la République française on ne prend pas acte du bombardement décidé par une personne sans mandat de l'ONU, de l'Otan, de personne".
Mais sa position à lui ne reste pas moins ambivalente. En effet, il semble adhérer aux accusations sans fondements anti-Assad et affirme qu’il faut permettre au peuple syrien de retracer, lui-même, un avenir sans Assad pour la Syrie. Son statut de candidat à la présidentielle et son avancée dans les sondages semblent lui avoir renforcé le moral, à tel point qu’il met en cause d’ores et déjà la légitimité du président d’un État souverain.
En plus, l'ascension fulgurante de Mélenchon dans les récents sondages a provoqué l'inquiétude des chefs d'entreprises.
Avec Reuters et Le Nouvel Observateur