Un important incendie s’est produit, le lundi 10 avril au soir, dans le camp de migrants de la Linière, à Grande-Synthe, faisant au moins une dizaine de blessés.
Un camp proche de Dunkerque a été détruit par les flammes, probablement suite à une rixe entre Afghans et Kurdes.
Une soixantaine de pompiers ont été mobilisés et une compagnie de CRS est arrivée en renfort. Selon le Centre opérationnel d’incendie et de secours (CODIS) du Nord, l’incendie, qui concerne une vingtaine de chalets en bois pouvant accueillir jusqu’à quatre personnes, a fait une dizaine de blessés au moins. Aucun bilan complet et précis n’est encore disponible.
Le préfet du Nord Michel Lalande s’est rendu sur les lieux. C’est la « fin » du camp de la Linère, selon lui.
Le camp de migrants de Grande-Synthe, près de Dunkerque dans le nord de la France, abritait environ 1500 personnes, principalement des Kurdes irakiens.
Selon le représentant du gouvernement dans la région, l’incendie, toujours en cours à 1 h du matin (heure locale), serait la conséquence d’une rixe entre Afghans et Kurdes qui avait fait six blessés à l’arme blanche dans l’après-midi. Les heurts s’étaient traduits par l’intervention de la police. La bagarre a repris en milieu de soirée avec les premiers feux, et plus les policiers et pompiers avançaient, plus des chalets en bois prenaient feu, relate le préfet Lalande. La mairie, l’État et les témoins évoquent une origine criminelle.
Les migrants ont été évacués et seront relogés dans des hébergements d’urgence. À 0 h 50 mardi, 165 personnes avaient été mises à l’abri, selon la préfecture.
Sources : RFI et AFP
