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Ce qu’a perdu Trump avec l’attaque contre la Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président américain Donald Trump (C) dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche à Washington DC, le 28 février 2017. ©AFP

Avec sa décision d’attaquer la Syrie, le président américain a déçu nombre de ses partisans.

L’analyste Daniel McCarthy du bimensuel américain The National Interest est revenu sur le sujet en s’interrogeant sur les dégâts causés par l’attaque syrienne.

La frappe aérienne sur la Syrie a coûté cher au président américain, Donald Trump dans la mesure où le nouveau locataire de la Maison-Blanche a perdu quelques-uns de ses partisans, dont Ron Paul et Pat Buchanan, ses deux principaux soutiens, qui s’étaient rangés derrière la bannière « America First » de Trump.

Selon McCarthy, ceux qui ont voté pour Trump attendaient, avant tout, des restrictions à l’émigration aux États-Unis et le retrait de leur pays des conflits du Moyen-Orient.

Mais Trump a fait rouler les tambours de la guerre et cela a offert malgré tout quelques avantages pour le président américain, qui a trouvé de nouveaux soutiens tels que John McCain, Lindsey Graham et Bill Kristol, qui ont tous loué la frappe aérienne en Syrie.

L’analyste du bimensuel The National Interest estime que Trump manque, pratiquement, de point d’appui pour ses politiques et qu’il est moins populaire que ses prédécesseurs.

Quoi qu’il en soit, le président US semble privilégier la stratégie de McCain, bien que sa décision ait fini par désespérer ses soutiens qui l’ont épaulé tout au long de sa campagne présidentielle aussi bien qu’au moment de son investiture.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV