Des manifestations d’envergure ont eu lieu devant la Maison Blanche et dans 35 villes aux États-Unis pour protester contre les frappes américaines en Syrie et pour soutenir le peuple de ce pays.
Les manifestants ont dénoncé dans leurs slogans l’action militaire illégale décidée par le nouveau président américain, Donald Trump, en Syrie.
Divers groupes des droits de l’homme et des militants civiques étaient présents dans ces marches, spécialement à New York.
Les manifestants qui portaient des pancartes ont crié haut et fort contre les éventuelles attaques américaines sur le sol syrien, attaques qui « ne protègent pas le peuple, mais qui le tuent. »
Pour les manifestants, le bombardement de la Syrie ne ferait qu’attiser le feu de la guerre entravant les efforts pour la paix.
Pour la plupart des protestataires, il fallait attendre les résultats d'une enquête internationale indépendante sur l'attaque présumée chimique imputée par les Occidentaux à l’armée syrienne, avant d'opérer ce genre de frappe.
« Le terroriste numéro un, c’est l’Amérique impérialiste », pouvait-on entendre dans la foule.
À Londres, une mobilisation semblable contre les frappes américaines en Syrie a eu lieu vendredi soir près de la résidence de la Première ministre britannique, Theresa May qui vient de soutenir l'initiative de Trump.