Le gouvernement pakistanais nie officiellement toute possibilité de déploiement de ses forces au Yémen.
Le conseiller de la sécurité nationale pakistanais, Nasser Khan Janjua a indiqué, lors d'un point de presse, samedi 8 avril, que l'ancien commandant en chef de l'armée pakistanaise, Raheel Sharif n’avait jamais accepté le leadership d'une coalition militaire pro saoudienne car "l'Iran occupe une place de choix dans la politique pakistanaise".
Nasser Khan Janjua a ajouté que le Pakistan n'avait signé aucun contrat avec l’Arabie saoudite pour intervenir militairement sur le territoire yéménite.
« L'Iran est un ami ancien du Pakistan et Raheel Sharif sait bien comment maintenir l’équilibre dans les relations du Pakistan avec les autres pays musulmans; Téhéran n'a aucune raison de s'inquiéter de ce qu’un militaire pakistanais accepte de prendre la tête d’une coalition militaire », a ajouté Janjua.
Par la suite, évoquant l’image négative de son pays à l’échelle mondiale, il en a dénoncé le caractère abusif : « Notre politique étrangère, loin d’être belliqueuse, vise à renforcer les relations entre autres commerciales avec d’autres pays ».
« Depuis déjà 40 ans, Islamabad a des problèmes financiers, une économie fragile qui a fait le lit du terrorisme mais nous tentons de résoudre ce problème », a précisé le politicien pakistanais.