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L’Égypte a dénoncé la frappe US contre la Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une séance du Parlement égyptien. (Photo d'archives)

L’Égypte a qualifié de «dangereuse» et de «hâtive» la frappe américaine contre la Syrie.

Le Parlement égyptien a réagi, vendredi 7 avril, à l’attaque au missile, lancée par la Marine US contre une base aérienne en Syrie, la qualifiant de «dangereuse» et de «hâtive». Le Parlement égyptien a déclaré que cette attaque et les prétextes la justifiant rappelaient le scénario américain pour envahir l’Irak.

À noter que l’Égypte fut le seul pays arabe qui a condamné l’attaque américaine contre la Syrie.

D’autres pays arabes tels que les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et Bahreïn se sont réjouis de cette décision de Washington. Le gouvernement émirati a dit apporter son soutien à l’agression militaire américaine en Syrie.

Bahreïn s’est lui aussi aligné sur l’Arabie saoudite et Israël en apportant son soutien aux frappes balistiques américaines en Syrie.

L’Arabie saoudite a été le premier pays à apporter son soutien à cette décision.

En plus, le monarque de l’Arabie saoudite a établi un contact téléphonique, vendredi 7 avril, avec le président des États-Unis Donald Trump pour lui parler de la frappe américaine contre la base aérienne de Shayrat.

Lors de cette discussion, le roi saoudien Salmane ben Abdelaziz Al Saoud a jugé « brave » cette décision de Donald Trump, disant qu’elle allait dans le bon sens pour le Moyen-Orient, voire du monde.

 

Le porte-parole du ministère pakistanais des Affaires étrangères, Nafees Zakaria, le 22 septembre 2016, à Islamabad. ©AP

Du côté du Pakistan, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a prôné le dialogue, en tant que solution à la crise en Syrie.

« Le peuple syrien endure déjà les souffrances de la guerre. Il revient donc à toutes les parties concernées de renoncer au militarisme et d’avoir recours au dialogue pour régler ce conflit », a souligné Nafees Zakaria.

Dans la foulée, Mushahid Hussain Syed, secrétaire général de la Ligue musulmane du Pakistan, a déclaré que l’attaque américaine contre la Syrie visait à défendre la sécurité d’Israël.

« Malheureusement, l'Organisation de la coopération islamique (OCI) et la Ligue arabe ont affiché une réaction mitigée et insuffisante à cet événement et Islamabad, lui aussi, n’a pas agi assez fort », a-t-il déploré.

Pour rappel, dans la nuit du 6 au 7 avril, l’armée américaine a tiré 59 missiles en direction de la base aérienne de Shayrat dans la province syrienne de Homs, tuant ainsi neuf civils, dont quatre enfants.

Cette attaque s’est produite sous prétexte de l’utilisation par le gouvernement syrien d’armes chimiques contre Khan Cheikhoun alors que Damas a catégoriquement rejeté cette accusation.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV