Le commandement central de l’armée américaine au Moyen-Orient (Centcom) a déclaré qu'à ce jour, le nombre de civils tués par les frappes aériennes de la coalition américaine en Irak et en Syrie s'élève à 229.
L'année 2014 marque le début des frappes aériennes des États-Unis et de certains de leurs alliées sur différentes régions de Syrie et d'Irak, dans le but d'éradiquer le groupe terroriste Daech.
Le United States Central Command ou le Centcom a, dans un communiqué publié samedi 2 avril, dressé le bilan des morts civils engendrés par les frappes des forces coalisées. Selon ses statistiques, depuis le lancement des opérations lancées en 2014 jusqu’en février 2017, le nombre des victimes, tuées « involontairement » pour reprendre leur expression, s'élève à 229 personnes. Chiffre qui n’inclut pas les victimes du mois de mars, majoritairement recensées dans la région d’al-Jadideh à Mossoul, en Irak.
Cela étant dit, d’après un rapport fourni par une ONG appelée Airwars qui suit de près les frappes aériennes de la coalition anti-Daech et se charge du recensement des victimes civiles, les raids aériens de l’aviation américaine en Irak et en Syrie ont fait 1.484 morts, rien qu’au mois de mars.
Ce collectif, à but non-lucratif, reçoit également de nombreux rapports faisant état de l’augmentation du nombre des victimes après la montée au pouvoir de Trump.
Dans le même temps, le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme rapporte que depuis mi-février, au moins 300 civils ont perdu la vie sous les frappes de la coalition dirigée par les États-Unis dans la partie occidentale de Mossoul, dont 140 sont morts lors d’un raid qui visait un bâtiment résidentiel.
De son côté, Amnesty International a également fait part de la mort de dizaines de civils dans des raids aériens similaires en Irak et en Syrie.
