TV

L’entourage de Trump s’apprête à subir des inspections

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Paul Manafort (G) avec Bob Dole et Mike Pence, l’actuel vice-président des États-Unis, lors de la convention républicaine. ©Sipa

L’entourage de Donald Trump risque d’être surpris par une inspection de ses appareils électroniques.

Selon le quotidien britannique The Independent, qui cite des sources anonymes bien informées, on a demandé à l’entourage et aux membres de l’équipe électorale de Trump d’effacer toute éventuelle preuve embarrassante de leurs téléphones et ordinateurs portables, étant donné qu’ils risquent d’être convoqués pour des inspections ou de devoir témoigner.

Pourtant, certains responsables des services de renseignement américains ont informé l’entourage et les membres de l’équipe électorale de Trump que l’élimination des preuves sur leurs liens présumés avec la Russie pourrait leur apporter de lourdes conséquences juridiques, ajoutent les mêmes sources.

Le FBI a récemment ouvert une enquête confidentielle sur des liens présumés entre l’entourage de Trump avec des autorités russes avant les élections présidentielles de novembre 2016 aux États-Unis. Or, la commission du renseignement de la Chambre des représentants des États-Unis a, quant à elle, prévu de mener une enquête séparée à ce sujet.

Ces enquêtes se focaliseront sur les liens présumés entre l’équipe électorale de Donald Trump et le dossier du piratage des courriels du parti démocrate des États-Unis au cours de la campagne électorale, dont se seraient rendus coupables de hackers prétendument affiliés à Moscou.

L’ancien directeur de campagne de Trump, Paul Manafort, accusé de liens avec le président russe Vladimir Poutine, est désormais l’une des principales cibles de l’enquête menée par les services secrets américains.

À en croire l’ancien officier de contre-espionnage américain John Schindler, si l’enquête du Congrès venait à confirmer l’existence d’une connivence entre l’équipe électorale de Trump et la Russie avant les élections présidentielles de novembre 2016, la loi américaine pourrait mettre un terme à la présidence de M. Trump.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV