La Turquie menace les États-Unis d'abandonner les opérations anti-Daech à Raqqa.
La fissure entre la Turquie qui s’oppose à la participation des Kurdes aux opérations anti-Daech et les États-Unis, fait écho à Raqqa.
La Turquie a explicitement annoncé qu’elle ne participerait plus aux opérations en présence des forces kurdes.
Numan Kurtulmus, vice-Premier ministre turc, a déclaré le jeudi 23 mars que son pays incarnait un modèle réussi pour combattre les terroristes en Syrie, qui pouvait être servi dans la région pour vaincre Daech.
Numan Kurtulmus a affirmé que les villes syriennes d’al-Bab et de Jarablus à Alep avaient été reprises aux terroristes grâce à un soutien de l’armée tuque. Il a fait allusion à l’intérêt d’Ankara pour participer aux opérations anti-terroristes parrainées par les États-Unis en vue de libérer Raqqa.
La Turquie, a-t-il ajouté, mène une lutte anti-terroriste en Syrie aux côtés « des forces opposées modérées » et Ankara juge inadmissible la participation des milices kurdes aux opérations de la coalition internationale.
« La Turquie soutiendra ces opérations… Mais si les États-Unis disent que le parti de l'Union démocratique (PYD) boutera Daech hors de Syrie, la Turquie ne pourra le tolérer. Ankara ne participera pas à de telles opérations », a-t-il conclu.