TV
Infos   /   A La Une   /   L’INFO EN CONTINU   /   Le Débat

Pays-Bas : échec de l’extrême droite

Pays-Bas : échec de l’extrême droite

Les urnes ont une nouvelle fois fait mentir les sondages ce 15 mars lors des élections législatives aux Pays-Bas. 

Le Parti populaire libéral et démocrate (VVD) du Premier ministre sortant, Mark Rutte, est arrivé, le mercredi 15 mars, nettement en tête des législatives aux Pays-Bas.

Le Parti pour la liberté (PVV), le mouvement eurosceptique et islamophobe de Geert Wilders, n’arrive qu’en deuxième position. Une déception pour la formation d’extrême droite, créditée depuis des mois d’un score largement supérieur et dont le chef de file se rêvait déjà en Premier ministre.

Quels enseignements tirer de ce scrutin ? Tout d’abord, une fois de plus, les sondages se sont trompés, et les électeurs se sont décidés au dernier moment, cette fois-ci contre l’extrême droite. Ainsi le « printemps populiste » qu’annonçait déjà Geert Wilders n’a pas eu lieu.

Souvent comparé à Donald Trump, le député néerlandais anti-islam Geert Wilders, dont le Parti pour la liberté a longtemps dominé les sondages, a perdu son pari. 

Après le Brexit au Royaume-Uni et la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine, tous les yeux étaient braqués sur la formation de Geert Wilders, dont le score était attendu comme un baromètre de la montée du populisme en Europe, à moins de 40 jours de la présidentielle française et avant les législatives allemandes de l’automne.

La victoire électorale du parti libéral néerlandais rassure surtout nombre de dirigeants européens, tant ce scrutin avait valeur de test avant d’autres rendez-vous importants en France et en Allemagne.

Le président français François Hollande a évoqué « une nette victoire contre l’extrémisme », tandis que la chancelière allemande Angela Merkel, selon son porte-parole, s’est réjouie de « poursuivre une bonne collaboration en tant qu’amis, voisins et Européens ».

Le résultat de cette élection donne en tout cas le sentiment qu’un courant « anti-trumpiste » est en train de naître, après l’élection de Donald Trump aux États-Unis et la victoire du Brexit au Royaume-Uni.

Laurent Louis, ancien député belge, et Jean-Maxime Corneille, analyste politique, nous donnent plus d’explications à ce sujet.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV