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Hollande et Merkel jugent « inacceptables » les propos d’Erdogan sur le nazisme

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
François Hollande (G) et Angela Merkel, le 10 mars 2017 à Bruxelles. ©AFP

Le président français, François Hollande, et la chancelière allemande, Angela Merkel, ont jugé « inacceptables » les déclarations du président turc, Recep Tayyip Erdogan, sur le nazisme.

François Hollande et Angela Merkel ont jugé, ce jeudi 16 mars, « inacceptables » les propos du président turc Recep Tayyip Erdogan qui a dénoncé le « nazisme » en Allemagne et aux Pays-Bas, a annoncé la présidence française, dans un communiqué cité par l’AFP.

« Le président de la République (française) et la chancelière (allemande) considèrent que des comparaisons avec le nazisme ou des déclarations agressives contre l’Allemagne ou d’autres États membres sont inacceptables », est-il indiqué dans ce communiqué publié à l’issue d’une conversation téléphonique entre les deux dirigeants.

François Hollande a « insisté » pour sa part « sur la solidarité de la France avec l’Allemagne ou d’autres États membres de l’Union qui sont la cible de telles attaques », ajoute l’AFP citant le communiqué de l’Élysée.

Toujours selon l’Élysée, Hollande et Merkel « ont également évoqué la participation éventuelle de responsables politiques turcs à des événements en France ou en Allemagne dans le cadre du référendum turc » d’avril.

Ils sont convenus à ce sujet « que ces participations peuvent être organisées si les conditions précises sont remplies en stricte conformité avec la législation allemande ou française, en toute transparence et dans les délais légaux », a précisé la présidence.

La Turquie reproche aux Pays-Bas d’avoir refusé la participation de ministres turcs à des meetings de soutien à Recep Tayyip Erdogan, en pleine campagne référendaire pour renforcer ses pouvoirs présidentiels.

L’Allemagne avait été la première, début mars, à s’attirer les foudres du président turc, après que des municipalités ont interdit à des ministres turcs de promouvoir le « oui » au référendum du 16 avril.

Le président turc avait répliqué en accusant à maintes reprises Berlin d’user de méthodes « nazies ».

Avec AFP

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SOURCE: FRENCH PRESS TV