Les États-Unis ne veulent pas que les résultats de l’autopsie de l’ambassadeur de Russie à l’ONU, Vitali Tchourkine soient divulgués.
Le département d’État américain, demandent aux autorités médico-légales de ne pas publier les résultats de l’autopsie du diplomate remarquable russe à l’ONU, décédé « soudainement » à New York, le 20 février, à l’âge de 64 ans.
La cause de mortalité identifiée ne pouvait pas être divulguée «afin de respecter le droit international et les protocoles», a déclaré la porte-parole du médecin légiste de New York, Julie Bolcer, ajoutant que « le bureau du médecin légiste a reçu l’ordre de la part du département juridique de New York de ne pas divulguer la cause du décès et les résultats de l’autopsie. »
Le département d’État américain a noté, dans une lettre envoyée aux autorités juridiques de la ville de New York le 24 février, que les questions plus approfondies autour de la mort du représentant russe à l’ONU doivent être répondues par le ministère, faisant valoir que « le droit à l’immunité diplomatique de M. Tchourkine le suit même après la mort. »
Vitali Tchourkine, est décédé le 20 février à l’âge de 64 ans, en fonction, souffrant apparemment de problèmes cardiaques. Il était l’envoyé de la Russie à l’ONU depuis 2006 et était l’ambassadeur cumulant le plus d’ancienneté au sein du Conseil de sécurité, la branche la plus puissante au sein des Nations unies.