Selon Tasnim News, sept mercenaires yéménites liés au régime saoudien, dont deux chefs, ont été éliminés au cours d’opérations des forces yéménites dans le district de Sarwah, qui fait partie de la province de Maarib.
D’autre part, les forces de l’armée et les comités populaires yéménites ont lancé une attaque à l’artillerie contre un bastion des militaires saoudiens à l’est d’al-Raboua, dans la province méridionale d’Asir. Cette attaque a fait des morts et des blessés du côté saoudien.
En outre, l’AFP a rapporté que deux enfants yéménites âgés de 10 et 12 ans avaient été tués le dimanche 5 mars 2017 à al-Baïda, dans le centre du pays, à la suite d’un raid des drones américains, prétendument contre des positions du groupe terroriste al-Qaïda.
Selon ce rapport, les frappes ont eu lieu dimanche dans le village de Yakla, près d’al-Baïda. L’une des victimes était un berger qui s’occupait de son troupeau.
Le département américain de la Défense ne s’est pas encore exprimé sur la mort de ces deux enfants yéménites.
Les États-Unis prétendent avoir commencé le 2 mars 2017 une nouvelle série de frappes contre les positions d’al-Qaïda au Yémen.
Pendant ces derniers jours, les États-Unis ont lancé des raids aériens contre diverses régions du Yémen. Aucun rapport n’a filtré sur les pertes et dommages causés par ces raids aériens américains.
Selon certaines dépêches, qui y voient une preuve d’une prise de position plus agressive des États-Unis contre les groupes terroristes dans la région, le Pentagone a dépêché ses forces spéciales au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
Depuis le début des raids de la coalition saoudienne contre le Yémen en mars 2015, le groupe terroriste al-Qaïda, profitant du vide politique, a décuplé ses activités dans le pays.
Afin de permettre un retour au pouvoir du président démissionnaire Abd Rabbo Mansour Hadi et d’affaiblir le mouvement populaire Ansarallah, Riyad a attaqué en mars 2015 le Yémen.
Plus de 12 000 civils yéménites ont été tués jusqu’à présent dans les attaques saoudiennes et des dommages considérables ont été infligés aux infrastructures de ce pays pauvre de la péninsule arabique.