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L'émergence de l'axe Bagdad-Damas

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des combattants des Forces démocratiques syriennes à Manbij, le 29 juillet 2016. ©SANA

Selon les médias publics syriens, les forces syriennes continuent de progresser très rapidement vers l'Euphrate. 

Des dizaines de villages, auparavant occupés par les terroristes de Daech ont été repris par l'armée syrienne qui avance à grand pas vers les régions du Nord ou plus précisément le fleuve de l'Euphrate. 

L'information est reprise par Al-Akhbariya qui confirme la progression de l'armée syrienne et la libération des villages du nord d'Alep. Les opérations sont appuyées par l'aviation russe qui a largement appuyé l'armée syrienne et ses alliés ces six dernières semaines, aidant à la libération de 90 villages syriens. Pour la seule journée de samedi, une quinzaine de villages ont été repris par les forces gouvernementales. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), vitrine médiatique de l'opposition pro-occidentale, affirme de son côté que l'armée syrienne se trouve désormais à 13 kilomètres de la station de pompage d'eau d'Alep, située dans la localité de Khafassah. C'est une localité à 77 kilomètres à l'est d'Alep.   

Les forces syriennes poursuivent leur progression vers le sud et l'est de la ville d'Al-Bab, que la Turquie occupe désormais par terroristes interposés. 

Le président turc Erdogan avait annoncé vouloir se diriger une fois "Al-Bab libérée" vers Manbij, ville à majorité kurde du nord de la Syrie. Pour Erdogan, Manbij est une ville qui devrait inclure "la zone tampon turque", zone qu'Erdogan cherche à mettre en oeuvre depuis 2012 sans succès en l'absence d'un soutien américain à l'époque d'Obama. Depuis l'arrivée à la Maison Blanche de Donald Trump, l'idée de créer des zones tampons en Syrie reprend des couleurs. Erdogan ambitionne de créer une zone de 5 000 kilomètres carrés où installer "les réfugiés syriens". Cette zone vise toutefois, selon les analystes, à provoquer un démembrement du territoire syrien, comme le souhaitent les États-Unis et leurs alliés. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV