Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a fait savoir que depuis l’accord nucléaire, les obstacles dressés devant les transactions bancaires n’avaient toujours pas été levés.
Évoquant les impacts de l’accord sur l’extérieur, il a déclaré que la vision du monde par rapport à l’Iran avait totalement changé. Toutes les sanctions internationales sont désormais levées. Une nouvelle résolution permet à l’Iran d’enrichir son uranium et exhorte de nombreux pays à coopérer avec le pays.
Dans sa dernière résolution, l’ONU qualifie l’Iran d’important acteur de la paix en Syrie. Comme on peut le constater, la vision des Nations unies a diamétralement changé, a précisé M. Araqchi.
Il a estimé que les raisons du maintien des obstacles financiers et bancaires n’étaient nullement en relation avec l’accord nucléaire, mais avec les premières sanctions américaines. « Nous ne pouvons pas faire de transactions via le système financier américain et les banques dont le système dépend du dollar américain, rencontrent des problèmes en voulant coopérer avec nos banques », a-t-il expliqué.
En ce qui concerne la prise de position de Donald Trump vis-à-vis de l’accord nucléaire, M. Araqchi a rappelé les propos déplacés du président américain qui a qualifié l’accord de « pire accord jamais conclu avec l’Iran ».
« L’accord nucléaire a suscité un engouement au niveau international et les États-Unis ne peuvent pas prendre de décision unilatéralement... Le climat d'intimidation continuera d'exister tout comme l’accord nucléaire qui suivra son cours », a-t-il poursuivi.