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Syrie : l'attentat à Homs menace la reprise des pourparlers de paix

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
42 morts dans des attentats à Homs en Syrie, le 25 février 2017. © AFP

L’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura a condamné les récentes explosions terroristes survenues à Homs avant de souligner que les auteurs de ces attentats terroristes ont pour but de perturber les négociations syro-syriennes de Genève.

Il a souhaité que ces explosions n’entravent pas le processus des pourparlers de Genève censés régler la crise syrienne.

Dans deux lettres séparées adressées à l’ONU et au Conseil de sécurité,  le chef de la délégation syrienne aux négociations de Genève, Bachar al-Jaafari a appelé ces deux instances internationales à condamner ce genre d’attentats terroristes.

 

Selon le représentant syrien à l’ONU, les attentats à Homs sont un message pour les pourparlers de Genève. ©AFP

 

« Tout groupe d’opposition refusant de condamner les attentats à Homs sera considéré par Damas comme terroriste », a-t-il renchéri.

Nous, a-t-il poursuivi, appelons Staffan de Mistura à créer un plan conjoint dans les pourparlers de Genève.

En allusion à la requête formulée par l'opposition pour mener des négociations directes avec le gouvernement de Damas, Bachar al-Jaafari a déclaré : « Les négociations directes ne seront possibles tant qu'un tel groupe d'opposition refuse de condamner, unanimement, le terrorisme et peine à se libérer des scénarios dictés par les étrangers ».

À son tour, le chef de la délégation de l'opposition syrienne Nasr al-Hariri participant aux négociations de Genève 4 a condamné les attentats de Homs et annoncé que la présence des opposants à ce tour de pourparlers inter-syriens avait pour objectif d’accéder à une solution politique débouchant sur la paix.

« La création des zones de sécurité en Syrie est soutenue par la Turquie, les pays arabes et les États-Unis », a indiqué Nasr al-Hariri.

 

Le représentant syrien auprès de l'ONU, Bachar al-Jaafai a, pour sa part, pointé du doigt, l'Arabie Saoudite et la Turquie. 

« La prise de position par l’Arabie et la Turquie sur une solution militaire à la crise syrienne et la mise en place des zones de sécurité dans ce pays montrent que ces deux pays sont impliqués dans les explosions de Homs », a-t-il martelé. 

Les négociations de Genève 4 ont commencé depuis le 23 février avec la participation des groupes d’opposition et le gouvernement syriens à Genève en Suisse.

Six terroristes se sont fait exploser hier samedi le 25 février dans des bâtiments du département de la sécurité nationale et militaire de Homs. Au moins 42 personnes, dont le chef des renseignements militaires de Homs, ont été tuées dans ces attentats.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV