« Notre mission militaire en Syrie est réussie », s’est félicité jeudi 23 février, le Président russe Vladimir Poutine, lors d'une réunion à Moscou à l'occasion de la Journée du "Défenseur de la Patrie".
Qualifiant de « menaces » les extrémistes russes actifs en Syrie, Poutine a jugé « réussie » l’action militaire de la Russie dans ce pays ravagé par une guerre dévastatrice depuis mars 2011.
C’est une mission réussie, a poursuivi Poutine, car « elle a amené à renouer le dialogue et à lancer le processus politique.»
Cité par l’agence de presse russe Interfax, Poutine a déclaré qu’ « en dépit de certaines oppositions avancées par des partenaires, l’intervention maritime de Moscou sur les côtes syriennes était efficace et elle a relancé le processus politique dans la crise. »
Le chef du Kremlin a précisé que d’après les services de renseignement, 4.000, extrémistes russes et 5.000 ressortissants de l'ex-Union soviétique sont partis renforcer les groupes terroristes en Syrie, ce qui représente une « énorme menace » pour la Syrie, a-t-il fait savoir.
Rappelant que son pays n’a aucune intention de s’ingérer dans les affaires intérieures syriennes, Poutine a déclaré que la mission russe en Syrie ne se résume qu’à « stabiliser le gouvernement légitime » et à « anéantir les terroristes ».
Ensuite sur la question de l’intégrité territoriale de la Syrie, il a souligné l’impératif de « tout faire » pour la préserver. Il a émis l’espoir d'être témoin d'un dialogue de paix inter-syrien « productif », lancé en janvier à Astana, capitale kazakhe, et dont la deuxième session a lieu à Genève.
Le nouveau round des pourparlers de paix sur la Syrie a officiellement débuté jeudi 23 février.