La 53e édition de la Conférence de Munich sur la sécurité s’est tenue au sud de l'Allemagne lors de laquelle les positions de l’administration Trump étaient très attendues.
James Mattis a souligné le caractère intangible de l’OTAN tout en soulignant la nécessité pour les Européens de s’impliquer plus activement dans le fonctionnement et le financement de l’organisation.
Les ministres iranien, saoudien et turc des AE, ainsi que le ministre israélien des affaires militaires ont tenu leur discours sur les questions régionales. Avigdor Lieberman a accusé la République islamique d’Iran de vouloir affaiblir l’Arabie saoudite et insisté sur le fait que l’Iran est le grand défi du Moyen-Orient !
Comment peut-on analyser cette réaction d’Israël ?
À la tribune de la Conférence de Munich sur la sécurité, le ministre turc des Affaires étrangères a accusé de son côté l’Iran d’avoir déstabilisé le Yémen, Bahreïn et l’Arabie saoudite, sans mentionner le rôle destructeur de Riyad au Yémen.
Ce alors que la Turquie est le pays qui a ouvert ses frontières, au moins au début de la crise en Syrie, aux terroristes de Daech, afin de favoriser leur entrée sur le territoire syrien.
Sommes-nous encore face à un changement de cap turc ?
Pour sa part, le ministre saoudien des Affaires étrangères a prétendu, que Téhéran visait à perturber l’ordre du Moyen-Orient. Adel al-Joubeir a apparemment oublié de faire allusion aux plus de 11 000 Yéménites qui ont été tués par les frappes aériennes de l’aviation saoudienne, dans un pays dont les infrastructures et même des lieux regorgeant de civils comme les écoles et les hôpitaux ont été réduits à néant par l’Arabie saoudite.
Nicolas Dhuiq, député de l'Aube, nous donne plus d'explications à ce sujet.