Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, a prononcé une allocution télévisée lors d’une cérémonie commémorant, ce jeudi 16 février 2017, les dirigeants martyrs du Hezbollah.
Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, estime que son mouvement poursuivra vigoureusement sa lutte contre le terrorisme en Syrie.
« Les frappes aériennes ne pourront à elles seules modifier le cours de la guerre en Syrie et déboucher à la victoire. Si l’armée régulière syrienne ne mène pas d’attaques terrestres, Damas ne pourra pas accéder à une victoire définitive », a-t-il réitéré.
Lors d’un discours retransmis en direct ce jeudi 16 février à l’occasion d’une cérémonie commémorative marquant l’anniversaire de la mort en martyrs de trois dirigeants du Hezbollah, Nasrallah a présenté ses félicitations à l’Iran pour l’anniversaire de la victoire de la Révolution islamique d’Iran, avant d’ajouter : « Ce mouvement est bien déterminé à poursuivre la cause des martyrs du Hezbollah pour que l’actuelle génération connaisse ses réels commandants et ceux qui s’étaient déjà sacrifiés. »
Ce jeudi 16 février coïncide avec le jour anniversaire de la mort du cheikh Ragheb Harb, du cheikh Abbas et d’Imad Nasr, qui ont mené des combats contre l’ennemi israélien pendant des années et sont tombés en martyrs.
« L’autorité et l’endurance affichées par la Résistance et la position inébranlable du président libanais, Michel Aoun, empêcheront Israël de déclencher une guerre », a-t-il assuré.
« Si Israël ne démantèle pas la centrale nucléaire de Dimona, la Résistance pourra facilement la prendre pour cible », a-t-il averti
En allusion à la recrudescence des menaces du régime de Tel-Aviv de déclencher une troisième guerre au Liban, le secrétaire général du Hezbollah libanais a précisé : « Les nouvelles menaces ont été proférées dans le contexte de l’arrivée au pouvoir du nouveau président américain, Donald Trump, mais la politique de la nouvelle administration américaine n’est pas définie dans la région. »
« Une telle menace, a-t-il ajouté, n’est pas chose nouvelle et il semble qu’elle s’inscrive dans le cadre de la volonté israélienne d’exercer perpétuellement des pressions sur la Résistance. Une fois que Trump a été intronisé dans le bureau ovale de la Maison-Blanche, ces menaces ont été brandies de nouveau. »