« La République islamique d’Iran respectera ses engagements tant que la partie adverse respectera les siens », a déclaré le président de la République islamique d’Iran.
Le président de la République islamique d’Iran, Hassan Rohani, a reçu, mardi 14 février à Téhéran, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn.
Hassan Rohani a qualifié d’« historiques » et de « traditionnelles » les relations qu’entretiennent l’Iran et les pays européens, disant que la conclusion de l’accord nucléaire avait rendu le terrain propice au développement et à l’approfondissement de leurs relations.
« La République islamique d’Iran n’a jamais renoncé à un accord qu’elle a signé et elle respectera tous ses engagements si la partie adverse remplit, elle aussi, sa part du contrat. L’accord nucléaire est fondé sur une approche gagnant-gagnant et tous ses signataires devront bel et bien l’honorer. Toute démarche visant à l’abrutir, pourra dépiter les pays qui croient en l’efficacité du dialogue, comme moyen de régler les différends », a-t-il indiqué.
Hassan Rohani s’est ensuite attardé sur les opportunités nées grâce à la conclusion de l’accord nucléaire, dans les domaines du pétrole, du gaz, de la pétrochimie, du transport, de la mine dans lesquels l’Europe pourrait facilement investir.
« D’une part, l’Iran est capable de fournir une grande partie de l’énergie dont a besoin l’Europe et de l’autre, le pays peut servir de voie reliant le continent européen à l’océan Indien et à l’Asie de l’Est », a-t-il affirmé.
De son côté, Jean Asselborn a déclaré que son pays, tout comme les autres membres de l’Union européenne, soutenait l’accord nucléaire. « Quant aux accords multilatéraux, tous les signataires doivent remplir leur part de responsabilité. La paix n’est pas possible sans une considération du multilatéralisme », a-t-il noté.
Le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères a également annoncé la finalisation d’un accord de coopération entre les Banques centrales de l’Iran et du Luxembourg. « L’Iran est un important pays au Moyen-Orient et le Luxembourg, tout comme l’Union européenne, croit en son rôle efficace dans le règlement des crises. »