Israël souhaite voir son ex-ministre des Affaires étrangères occuper un poste crucial aux Nations unies.
Selon le quotidien israélien The Jerusalem Post, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a rencontré Tzipi Livni, ancienne ministre israélienne des Affaires étrangères et actuelle députée au Parlement israélien, il y a deux semaines à New York pour lui parler de sa candidature au poste de sous-secrétaire général des Nations unies.
Tzipi Livni a confirmé avoir été reçue par Antonio Guterres, mais elle a démenti lui avoir parlé de sa candidature.
Les sources proches de Livni et le porte-parole d’Antonio Guterres ont rejeté tout lien entre une possible nomination de Tzipi Livni à un poste aux Nations unies et le refus de désigner l’ancien Premier ministre palestinien Salam Fayyad au poste d’émissaire en Libye.
Signe du soutien de Washington à Israël, la nouvelle administration américaine a refusé, vendredi 10 février, d’accepter la nomination de Salam Fayyad au poste d’émissaire en Libye.
L’ambassadrice des États-Unis à l’ONU, Nikki Haley, a qualifié de « décevante » la décision du secrétaire général de l’ONU de désigner Salam Fayyad au poste d’émissaire en Libye.
L’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a dénoncé la réaction de Washington à la proposition de Guterres, y voyant une « discrimination manifeste » qui empêche une personne « qualifiée » d’assumer une responsabilité qu’elle mérite.
Tzipi Livni est accusée d’avoir commandité des crimes de guerre contre les Palestiniens pendant l’offensive israélienne contre la bande de Gaza.
Elle est même passible d’être arrêtée dès son arrivée dans certains pays européens, dont la Belgique.