Les États-Unis se sont opposés à la candidature d'un Palestinien comme émissaire de l'ONU en Libye.
L'ancien Premier ministre palestinien, Salam Fayyad a été choisi par le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres comme émissaire en Libye. La décision n'a pas été accueillie favorablement par le gouvernement américain qui a bloqué cette nomination.
Sa candidature «reposait uniquement sur les qualités personnelles reconnues de Salam Fayyad et sur sa compétence pour ce poste», a déclaré le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, cité par RT en français. «Les employés des Nations unies servent à titre strictement personnel et ne représentent aucun gouvernement, ni aucun pays», a-t-il ajouté.
Les États-Unis ont annoncé, par la voix de leur ambassadrice à l'ONU, Nikki Haley n'être pas «en faveur du signal que cette nomination enverrait aux Nations unies», où l'État de Palestine n'est pas reconnu comme un membre à part entière. «Pendant trop longtemps, l'ONU a été injustement biaisée en faveur de l'Autorité palestinienne et au détriment de nos alliés en Israël», peut-on lire dans le communiqué, repris par RT.
Les nominations des représentants spéciaux du secrétaire général de l'ONU doivent obtenir l'approbation unanime des 15 membres du Conseil de sécurité.
La décision américaine de bloquer la nomination de Salam Fayyad a pris le chef de l'ONU par surprise, a écrit RT.
«Sur la base des informations qu'il avait reçues, le secrétaire général avait le sentiment, qui s'est avéré faux, que cette proposition était acceptable pour les membres du Conseil de sécurité», a dit Stéphane Dujarric à l'AFP.