Le Hezbollah libanais et le gouvernement syrien envisagent d’établir une zone de sécurité dans la région frontalière du Qalamoun occidental sur le territoire syrien.
Le site web Al-Arabi al-Jadeed a rapporté que les autorités libanaises avaient donné implicitement leur aval à la création d’une telle zone de sécurité, dont le but est d’améliorer la situation des réfugiés syriens au Liban et d’assurer la sécurité frontalière entre les deux pays.
Selon ce rapport, le Hezbollah et le gouvernement de Damas sont en train de négocier avec les opposants armés dans le Qalamoun pour trouver un accord à ce sujet.
Cette zone de sécurité comprendra 12 localités, dont Rankous, Sahl Rankous, Assal al-Ward, Hosh Arab, Bakh’a, Jab’adeen, Ras al-Aïn, etc.
En vertu de cet accord qui entre dans le cadre de l’amnistie générale, les opposants armés de Saraya Ahl al-Sham n’auront plus à faire leur service militaire.
Les opposants armés de Saraya Ahl al-Sham seront censés remettre leurs armes lourdes au gouvernement syrien et assurer la sécurité de ces 12 localités en servant de police locale.
Une commission composée de personnes influentes dans ces 12 localités et de membres du Hezbollah doit être formée en vue de couper court aux problèmes que posent les opposants au gouvernement syrien dans la région du Qalamoun.
L’ouverture, avec l’aval du Hezbollah, de tous les passages occidentaux du Qalamoun, qui mènent vers le territoire libanais, fait partie des clauses de cet accord.
L’entrée dans la localité d’Arsal au Liban aura lieu en coordination avec l’armée libanaise et les endroits où le Hezbollah s’établira seront déterminés après des consultations entre les commandants du Hezbollah et les forces militaires de Saraya Ahl al-Sham.
