TV
Infos   /   Asie   /   L’INFO EN CONTINU

Les agresseurs sexuels au Myanmar sommés de rendre des comptes

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
HRW demande au Myanmar de punir les auteurs des agressions sexuelles contre les femmes rohingyas. (Photo d'archives de wordpress)

« Les forces de l’armée et de la police du Myanmar ont commis des viols et des violences sexuelles contre des femmes et des filles de la minorité musulmane Rohingya, sous couvert de leurs soi-disant opérations contre-militantisme dans la province de Rakhine » dénonce Human Rights Watch.

HRW a appelé lundi le Myanmar à ouvrir immédiatement une enquête indépendante internationale sur les cas présumés d’abus sexuel et de violence contre les femmes rohingyas.

Selon Reuters, HRW a demandé au gouvernement birman de punir les commandants de l’armée et de la police de ce pays s’il s’avérait qu’ils avaient bel et bien donné l’autorisation de viol contre les femmes rohingyas.

Dans son communiqué, cette organisation des droits de l’homme dont le siège se situe à Londres élabore des preuves du viol collectif et d’autres formes d’agressions sexuelles, en se basant sur les témoignages de femmes rohingyas.

Malheureusement, les cas d’agression sexuelle se sont effectués de façon systématique ; il s’agit donc des agressions coordonnées à motivations racistes et antimusulmanes. Même les filles âgées de moins de 13 ans ont été victimes de l’agression sexuelle.

D’après HRW, même les commandants n’étant pas directement impliqués dans les crimes devraient également être punis pour manquement au devoir, puisqu'ils n'ont rien fait pour freiner les coupables.

Le communiqué de HRW est basé sur des entretiens effectués avec des dizaines de personnes faisant partie d’une foule de 69 000 musulmans rohingyas qui ont fui vers le Bangladesh voisin au cours des quatre derniers mois.

La répression pratiquée contre la minorité musulmane rohingya au Myanmar a provoqué un tollé international, défiant sérieusement Aung San Suu Kyi, chef de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), parti au pouvoir en Birmanie qui a remporté les élections législatives de novembre 2015 dans ce pays de l'Asie du Sud-Est.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV