Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi, a qualifié de sans importance les propos hostiles et menaçants tenus par des responsables américains à l'encontre de l'Iran.
Il a estimé que le gouvernement iranien envisageait de sanctionner certaines institutions et certains individus américains apportant leurs soutiens au groupe terroriste Daech.
Quant à la Syrie et à la réunion d'Astana qui vient d'ouvrir ses portes dans la capitale kazakhe, Bahram Qassemi a déclaré:
"J'espère que la réunion d'Astana, qui se tient au niveau des experts, apportera ses fruits et que l'Iran, la Russie et la Turquie contribueront à consolider le cessez-le-feu en Syrie, déchirée par la guerre".
S'agissant des réunions d'Astana, de Genève et de la politique d'Iran, le diplomate iranien a affirmé:
" La position de l'Iran sur la Syrie n'est pas modifiée et nous poursuivrons le même processus que nous avons déjà adopté à Moscou et à Astana".
Il n'a pas manqué de réitérer que c'était le peuple syrien qui décidera de l'avenir de son pays.
En ce qui concerne les positions de Washington envers Téhéran, Bahram Qassemi a déclaré:
" Ce qui est lié aux missiles balistiques et aux affaires intérieures du pays, il revient au gouvernement et au peuple d'en décider et nous n'avons pas besoin de mener des consultations avec les autres".
Le gouvernement américain, a-t-il ajouté, est bien loin pour prendre entièrement les rênes de pouvoir. Les propos tenus par des responsables de la jeune administration américaine sont contradictoires et certains propos ont été jugés hostiles et menaçants.
"Nous n'accordons pas autant d'importance à ces allégations, car nous avons beaucoup entendu ce genre de rhétoriques", a-t-il commenté.
Quant aux nouvelles sanctions anti-iraniennes, Qassemi s'est exprimé en ces termes:
" Nous avons mis sur la liste noire certaines institutions et certains individus américains qui soutiennent les éléments takfiristes et nous les avons annexés aux côtés d'Israël et nous allons publier une liste en cette matière".
Il a ensuite évoqué la visite du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu à Londres en vue de former une coalition anti-iranienne et de poursuivre:
" Le régime israélien est toujours aussi irréaliste, il essaie de fédérer des alliés. Il veut pêcher en eau trouble et abuser de cette occasion, mais je ne pense pas qu'il pourra parvenir à ses fins, car dans les pays européens rares ne sont pas des sages qui examinent minutieusement les questions et décident et le régime israélien ne bat qu'un cheval mort".