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Qassemi réagit aux propos anti-iraniens de Boris Johnson et al-Jubeir

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi. ©Press TV

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié les propos des ministres britannique et saoudien des Affaires étrangères d’infondés. « Avec de telles déclarations fallacieuses, ils veulent mettre en sourdine leur rôle destructeur en soutenant le terrorisme takfiriste et la guerre d’usure contre le Yémen », a-t-il estimé.

« Il n’y a plus l’ombre d’un doute : malgré toutes les oppositions et les cris de protestation des personnes éclairées et des consciences éveillées dans le monde entier, l’État britannique continue de vendre des armes aux pays qui sont mêlés au conflit au Yémen et à leurs alliés terroristes, fruits de leurs propres conspirations machiavéliques », a-t-il fait savoir, rapporte Fars News.  

D’autre part, al-Jubeir a une nouvelle fois prétendu qu'il existait un lien entre la RII et des groupes terroristes comme al-Qaïda. Bahram Qassemi a rejeté en bloc toutes ces allégations, les qualifiant de « ridicules » :

« Ils ne comprennent pas que la force de l’Iran réside dans son indépendance stratégique et dans l’incompatibilité des fondements de la société iranienne avec l’idéologie terroriste et extrémiste. Ce sont deux atouts que les dirigeants saoudiens n’ont pas et ils en souffrent. Ils sont bouche bée devant la solidité des mesures de sécurité dans notre pays et adhèrent à des analyses totalement trafiquées et illusoires. »

Dans un point de presse commun, Adel al-Jubeir et Boris Johnson ont abordé leur coopération bilatérale dans la lutte antiterrorisme et le sujet de la prétendue ingérence de l’Iran dans les affaires des pays arabes. Johnson s’est même dit « inquiet des ingérences iraniennes au Moyen-Orient ».

Al-Jubeir s’est, quant à lui, lancé dans un grotesque discours moraliste: « Téhéran devrait réajuster ses relations avec les pays de la région dans le respect des règles de bon voisinage. Au lieu de cela, il soutient le terrorisme et le communautarisme, il procède à des attentats contre les ambassades et exporte des armes à Bahreïn et au Liban. L’Arabie saoudite a toujours été influencée par ces mauvaises conduites. Nous souhaitons renouer avec un pays dont l’histoire est millénaire et riche, non pas avec un régime acolyte du terrorisme. »  

Il a, par la suite, accusé l’Iran d’avoir des liens avec al-Qaïda et d’abriter des chefs du groupe terroriste : « Le fils de Ben Laden vit en Iran. L’ironie dans l’histoire est que l’Iran est l’unique pays à ne pas avoir été frappé par al-Qaïda. Car justement, le groupe bénéficie du soutien de l’Iran. Si Téhéran veut entretenir de bonnes relations avec les pays arabes de la région, il devra se conformer aux règles de bon voisinage et arrêter de s’immiscer dans les affaires d’autrui. » 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV