Le quotidien The Chicago Tribune rapporte que les daechistes, surpassés en Syrie et en Irak, se sentent obligés de trouver un nouveau refuge en Asie centrale.
Pas de meilleur emplacement pour Daech que l’Asie centrale où les extrémistes pullulent, note le journal américain.
Les extrémistes entreprennent deux genres de guerre : une guerre ouverte comme celle dont on est témoin en Syrie ou en Irak et où Daech a essuyé de nombreux échecs ; et une guerre fermée dont les récents attentats terroristes en Turquie sont un exemple. Ils ont été effectués par des ressortissants des pays de l’Asie centrale, à savoir le Kirghizstan et l’Ouzbékistan.
En Syrie et en Irak, Daech compte déjà dans ses rangs plus de deux mille miliciens centrasiatiques. Ils sont les plus nombreux après les miliciens d’origine arabe et européenne.
Daech recrute davantage de miliciens d’Asie centrale, de sorte que des analystes sont d’avis que l’administration américaine devrait porter plus d’attention à cette région du monde et en contrôler les aides financières et les dépenses. Elle devrait s’intéresser à l’expansion des valeurs de la démocratie en Asie centrale pour permettre aux opposants de s’impliquer dans les programmes politiques de leurs gouvernements, et repenser sa politique d’immigration professionnelle, analyse le Chicago Tribune.
Par ailleurs, un professeur de politique internationale à l’université d’État Lomonossov de Moscou estime que le président américain Donald Trump fera tout pour exclure la Russie de l’Asie centrale et s’opposera au Traité de Shanghai.