Une source informée au ministère russe des Affaires étrangères a déclaré hier, samedi 4 février, dans un entretien avec Rossia Segodnia : « Le tir d’essai d’un missile par l’Iran ne peut pas fonder l’imposition de nouvelles sanctions à ce pays parce que l’Iran n’a violé aucun traité international. »
De hauts représentants du Parlement russe ont dénoncé aussi les nouvelles sanctions américaines imposées à l’Iran.
Le président de la Commission des affaires étrangères de la Douma, Leonid Edouardovitch Sloutski, a déclaré dans un entretien avec l’agence de presse ITAR-TASS que cette intensification des sanctions contre l’Iran de la part de l’administration américaine constituait une mesure non constructive en vue de l’application de l’accord sur le nucléaire.
Viktor Ozerov, président de la Commission de la défense et de la sécurité du Conseil de la Fédération, a quant à lui dit à Rossia Segodnia que la décision actée par Washington, qui n’avait pas requis au préalable l’accord ou l’appui de la communauté internationale ou de l’ONU, n’était rien de plus qu’une mesure arbitraire.
D’un autre côté, Adlebi Chachagoushiov, membre du Comité international de la Douma, considère que l’imposition de nouvelles sanctions à l’Iran n’est pas quelque chose d’imprévu, car Donald Trump n’avait pas fait de « promesses d’amitié avec Téhéran » lors de la campagne à la présidentielle des États-Unis.