Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a balayé d’un revers de main les allégations du ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Joubeir accusant l’Iran d’avoir fourni des armes aux combattants yéménites.
« Les accusations anti-iraniennes du ministre saoudien des Affaires étrangères relèvent du désarroi de l’Arabie saoudite qui a subi des échecs cuisants face au peuple sans défense du Yémen. Les responsables saoudiens tentent d’imputer les responsabilités de leurs crimes aux autres et procèdent à une fuite en avant, mais aucune de ces stratégies ne pourra inverser les réalités en cours au Yémen et ils seront, tôt ou tard, obligés de répondre de leurs crimes abominables. L’armée yéménite et les comités populaires n’avaient jamais et n’ont pas besoin d’une aide étrangère. De telles accusations infondées ne seront pas en mesure de dissimuler les atrocités qu’ont commises les Saoudiens pendant les deux dernières années contre la population yéménite », a souligné Bahram Qassemi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
Bahram Qassemi a ajouté que la République islamique d’Iran, fière de son rôle pionnier dans la lutte antiterroriste, n’intervenait pas dans les affaires intérieures des autres pays musulmans.
Il a ensuite appelé Adel al-Joubeir et les autres responsables saoudiens à renoncer à leurs méthodes obsolètes et inefficaces.