Le journal israélien Yediot Aharonot s’est dit inquiet de la destruction d’un navire de guerre saoudien par des tirs de missiles des forces yéménites sur les côtes du Yémen.
Tout en rejetant les allégations de Riyad selon lesquelles des bateaux piégés auraient attaqué cette frégate saoudienne, Yediot Aharonot a écrit que tout portait à croire que ce navire saoudien avait été pris pour cible par un missile sol-mer.
Se disant préoccupé par le contrôle des zones côtières de la mer Rouge, notamment le détroit de Bab el-Mandeb, par les forces yéménites, le journal israélien a écrit que la présence de forces yéménites dans cette région était dangereuse pour les bateaux israéliens.
Le porte-parole de l’armée yéménite, Sharaf Luqman, s’est attardé, mardi 31 janvier, sur la destruction de ce navire saoudien au large de la mer Rouge, affirmant que l’Arabie saoudite n’avait pas pris au sérieux les avertissements de l’armée yéménite.
Dans ce droit fil, Ahmad Assiri, conseiller du ministre saoudien de la Défense et porte-parole de la coalition pro-Riyad, a qualifié de dangereuse la destruction du navire saoudien en mer Rouge.
Il est même allé plus loin en accusant les forces d’Ansarallah d’avoir commis un acte terroriste. Et ce, alors que selon les Nations unies, la coalition saoudienne commet quotidiennement des crimes de guerre au Yémen.
Assiri, dont le pays a exporté l’idéologie extrémiste du takfirisme dans le monde, a prétendu qu’Ansarallah et al-Qaïda étaient l’avers et le revers d’une même pièce et représentaient tous deux une menace terroriste.