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Aucune aide iranienne n’a été apportée par l’Iran à Ansarallah

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La ville de Saada au Yémen a été fortement touchée par les attaques aériennes. ©OCHA

Les experts onusiens ont qualifié de crime de guerre les attaques saoudiennes contre le Yémen.

Les experts des Nations unies pour le cas du Yémen ont qualifié de crimes de guerre les attaques des chasseurs de la coalition sous commandement saoudien contre le Yémen.

Selon l’enquête onusienne, la plupart des attaques menées par la coalition sous commandement saoudien ne visaient pas des cibles militaires et pourraient donc être qualifiées de crimes de guerre.

Le rapport onusien publié hier, lundi 30 janvier, a examiné dix bombardements qui ont eu lieu entre mars et octobre 2016 et qui ont fait au moins 292 victimes civiles, dont au moins 100 femmes et enfants, a annoncé la chaîne al-Mayadeen.  

« Pour la totalité des dix enquêtes, le groupe considère qu’il est presque certain que la coalition n’a pas respecté les requis de la législation humanitaire internationale en matière de proportionnalité et de précautions. Le groupe considère que certaines attaques pourraient constituer des crimes de guerre », selon le rapport de 63 pages remis vendredi dernier au Conseil de sécurité, repris par l’AFP.

Les experts onusiens se sont également penchés sur les accusations portées par l’Arabie saoudite selon lesquelles l’Iran armait les Houthis pour étendre son influence dans la région, ce que Téhéran dément catégoriquement.

Les experts onusiens reconnaissent n’avoir pas trouvé assez d’éléments pour confirmer une fourniture directe et à grande échelle d’armes iraniennes au mouvement Ansarallah.

Le rapport onusien a confirmé, en revanche, le soutien apporté par les États-Unis, le Royaume-Uni et la France à cette coalition sous commandement saoudien.

Le groupe d’experts des Nations unies a par ailleurs accusé, sans appuyer ses allégations par des preuves, les forces yéménites et Ansarallah d’avoir violé les droits de l’homme et le droit international, en torturant et maltraitant des prisonniers.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV