Le président libanais Michel Aoun a accordé une interview, samedi 28 janvier, à la chaîne de télévision française LCI et répondu à des questions au sujet des États-Unis, du Liban et de la Syrie.
États-Unis
Alors que le journaliste lui demandait si les positions de Donald Trump le préoccupaient, le président libanais Michel Aoun a répondu : « Donald Trump réclame la révision de l’accord nucléaire, signé avec l’Iran, et il entend transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods. Le Liban fait partie de ce monde, mais ce sont avant tout les Américains qui sont inquiets. »
Syrie
« La libération d’Alep a abouti au rééquilibrage des rapports de forces en Syrie au profit du gouvernement de Bachar al-Assad et elle a rendu le terrain propice à un dialogue diplomatique. Bachar al-Assad restera le président de la Syrie et ceux qui réclament son départ ne connaissent pas bien ce pays. Sans l’actuel gouvernement syrien, nous aurions tous vécu dans une deuxième Libye. Bachar al-Assad est la seule personne qui est en mesure de réunir toutes les parties et de réorganiser le gouvernement ».
Interaction entre le Liban, l’Arabie saoudite et le Qatar
« Je me suis rendu en Arabie saoudite et au Qatar, après mon élection, afin de les convaincre de soutenir le nouveau gouvernement libanais en normalisant leurs relations avec nous. Riyad et Doha m’ont promis tous les deux de le faire. »
Liban
« C’est notre dernière chance de mettre sur pied un gouvernement puissant. Je défends la souveraineté nationale du Liban et je soutiens le renforcement de l’armée ».