« Le ministre saoudien des Affaires étrangères continue d’imputer les responsabilités des Saoud aux autres. Mais une telle approche est loin de camoufler le rôle de l’Arabie saoudite dans la propagation des pensées extrémistes dans le monde », a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
Bahram Qassemi a réagi ainsi, mardi 24 janvier, aux déclarations du ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Joubeir, qui a accusé l’Iran d’avoir commis des crimes de guerre en Syrie, lors d’un point de presse avec son homologue français.
« Les accusations infondées d’Adel al-Joubeir contre l’Iran ne pourront pas faire oublier le rôle de l’Arabie saoudite dans la propagation des pensées déviationnistes qui ont renforcé le terrorisme takfiriste au Moyen-Orient et en Afrique maghrébine et amené au massacre des civils innocents », a-t-il affirmé.
Bahram Qassemi a rappelé la guerre cruelle qu’a lancée, en mars 2015, l’Arabie saoudite contre la population yéménite, disant que les justifications du ministre saoudien des Affaires étrangères pour cacher le massacre des civils yéménites et la destruction des infrastructures du Yémen visaient à dissimuler l’échec cuisant qu’ont subi les Saoudiens face à la volonté de fer des Yéménites.
« L’Iran a toujours honoré et honorera le principe du bon voisinage et il fait de son mieux pour entretenir des relations amicales avec ses voisins », a-t-il précisé.
M. Qassemi a souligné que la République islamique d’Iran avait franchi, ces dernières années, des pas concrets pour normaliser et améliorer ses relations avec les pays voisins, ajoutant que les tergiversations des Saoudiens visaient à empêcher l’Iran de rétablir la sécurité et la stabilité dans la région.