En France, la candidate du Front national à la présidentielle, Marine Le Pen, a affirmé qu’en cas de victoire dans le scrutin de 2017, elle œuvrerait dans le sens d’une amélioration des liens Paris-Moscou.
Dans une interview avec le journal russe Izvestia, Marine Le Pen a affirmé qu’elle reconnaîtrait le rattachement de la Crimée à la Russie, « puisque le peuple de la Crimée l’a demandé dans le référendum ».
La présidente du parti d’extrême droite (FN) a ajouté que la Crimée n’avait jamais fait partie du territoire ukrainien, et que c’est seulement à l’époque de l’ex-Union soviétique que la Crimée faisait partie de l’Ukraine, pour simple issue administrative.
Marine Le Pen a aussi déploré le fait que les Nations unies et la communauté internationale se montrent indifférentes envers le résultat du référendum au cours duquel le peuple de la Crimée a voté en faveur de son rattachement au territoire russe.
À ce propos, elle a évoqué les sanctions imposées par les États-Unis et l’Union européenne à la Russie en rapport avec l’affaire ukrainienne. Elle a promis qu’une fois élue présidente de la France, elle œuvrerait dans le sens d’une amélioration des liens franco-russes et de l’abrogation de ces sanctions.