La France veut se mettre en harmonie avec l’Iran et la Russie en ce qui concerne la crise syrienne et la lutte contre le terrorisme.
S’exprimant jeudi 12 janvier, devant le corps diplomatique à l’Elysée, à Paris, le président François Hollande s’est dit pour la reprise « immédiate » des pourparlers de paix sur la crise syrienne.
M. Hollande a déclaré que « le terrorisme n’est pas en soi une nouvelle menace. Pourtant la menace terroriste actuelle est élevée et tout le monde se sent contraint de s'engager dans une lutte contre ce phénomène ».
« L’ombre du terrorisme plane sur l’Irak et la Syrie et ce qui est nouveau, c’est cette tentation du terrorisme chez les jeunes » a prévenu le président français. Il a plaidé pour des négociations impliquant "toutes les parties prenantes" du conflit syrien, "sous l'égide des Nations unies".
Évoquant la crise libyenne, Hollande a déclaré que l’absence de sécurité avait favorisé l’implantation des terroristes en Libye.
« Je ne suis pas d’accord avec la partition de la Libye ni de la Syrie », a-t-il fait savoir, avant d’insister sur le fait qu’il faut impliquer tous les acteurs régionaux pour régler la crise syrienne, en référence à l’Iran et la Syrie.
Cette allocution devant le corps diplomatique était la dernière du quinquennat de François Hollande.