La victoire de l’armée syrienne à Alep est irréfutable et cela ne fait pas le bonheur des pays occidentaux. D'où la réaction de la France.
Inquiétés de la victoire de l'armée syrienne à Alep, les Français ont été les premiers à réagir. En effet, le ministre français des Affaires étrangères a demandé ce mercredi l'envoi sur place d'observateurs onusiens pour garantir la sortie sécurisée des terroristes de l’est d’Alep.
Jean-Marc Ayrault, le ministre français des Affaires étrangères, dans un entretien avec France 2, s'est montré inquiet de l’évacuation des civils et a demandé l'envoi d’observateurs des Nations unies à Alep.
Évoquant un accord entre les Turcs et le gouvernement syrien et la garantie des Russes pour la sortie en toute sécurité des civils, le chef de la diplomatie française, en qualifiant les accords de "confusion totale", a exigé la présence d’observateurs des Nations unies sur place pour avoir une garantie de l’évacuation des civils et des terroristes.
Selon les sources locales, 99 % de la ville d’Alep ont été libérés. Selon un accord entre les Russes et les groupes terroristes, ces derniers devraient se rendre pour quitter Alep, pendant un cessez-le-feu débuté dès mercredi matin. Couvre-feu, pourtant non respecté car les terroristes ont ouvert le feu sur les forces de l'armée.
Dans un acte similaire, pour montrer son insatisfaction des victoires de l’armée syrienne à Alep, le ministère néerlandais des Affaires étrangères a convoqué mercredi les ambassadeurs russe et iranien.
Selon Sputnik, Bert Koenders, le ministre néerlandais des Affaires étrangères, a convoqué, mercredi 14 décembre, Alexander Shulgin et Alireza Jahanguiri, respectivement ambassadeurs russe et iranien aux Pays-Bas, au ministère des Affaires étrangères.
Selon cette source, le ministère néerlandais des Affaires étrangères a condamné fermement la situation actuelle à l’est d’Alep affirmant que l'évacuation des civils « doit être rendue possible maintenant ».
Plus tôt dans la journée, le Centre russe pour la réconciliation en Syrie a déclaré que les terroristes dans le quartier Salah al-Din d'Alep ont violé l'accord conclu avec les autorités syriennes pour quitter la ville et qu’ils ont utilisé le cessez-le-feu pour se regrouper et recommencer les hostilités.