« Nous soutiendrons l’armée syrienne jusqu’à ce qu’elle puisse contrôler totalement la ville d’Alep », a souligné, mardi 13 décembre, le porte-parole du Kremlin, qui estime que les Nations unies ne sont pas au courant des dernières évolutions en cours à Alep.
Réagissant aux déclarations du conseiller de l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Jan Egeland, selon lesquelles la Russie et la Syrie seraient responsables des crimes commis à Alep, Dmitri Peskov a déclaré que M. Egeland n’était pas au courant des derniers développements à Alep.
Il a dit que son pays ne cesserait de soutenir les forces syriennes jusqu’au contrôle total d’Alep par le gouvernement de Damas.
Cité par Sputnik, Jan Egeland, également chef du groupe de travail de l'ONU sur l'aide en Syrie, avait twitté:
« La Russie et la Syrie sont responsables de toutes les atrocités commises par les milices victorieuses. »
Cela intervient alors qu’un responsable turc a déclaré qu’il y avait des contacts entre l’Iran, la Turquie, les États-Unis, la Russie et l’Union européenne pour évacuer les hommes armés de l’est d’Alep.
De son côté, le ministère turc des Affaires étrangères annonce qu’une rencontre aura lieu le mercredi 14 décembre entre les responsables russes et turcs en vue d’examiner la situation sécuritaire à Alep.
Les combats dans les quartiers est d’Alep sont en phase finale et les terroristes commencent à déposer les armes.
Selon le Centre de coordination russe à Hmeimim en Syrie, au cours de ces dernières 24 heures, 375 individus armés ont déposé les armes et se sont dirigés vers les quartiers occidentaux d’Alep. La même source ajoute également que 8.000 civils dont 4.000 enfants ont quitté les quartiers orientaux d’Alep.