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Turquie: au moins 235 pro-kurdes arrêtés après le double attentat d'Istanbul

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les arrestations visent avant tout les membres du principal parti pro-kurde en Turquie.©AP#Turquie

Les forces de sécurité turques ont interpellé 118 des militants, membres du Parti démocratique des peuples (HDP), le principal parti pro-kurde du pays.

Les arrestations se sont multipliées en Turquie et dans les milieux kurdes après un double attentat ayant fait 44 morts à Istanbul.

Selon l'Agence de presse turque  Anadolu, 235 personnes ont été arrêtées dont plusieurs responsables du Parti démocratique des peuples (HDP).

Les récentes arrestations des responsables du HDP, deuxième grand Parti d'opposition au sein du Parlement turc s'effectuent alors que les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), une branche affiliée au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), ont revendiqué, dimanche 11 décembre, l’attentat survenu samedi soir dans le quartier de Besiktas à Istanbul.

Parmi les personnes arrêtées figurent notamment les chefs de section du HDP à Istanbul.

A Adana, ville à majorité kurde, environ 500 policiers, secondés par des véhicules blindés et des hélicoptères, ont procédé à de vastes opérations en vue d'arrêter 25 responsables du HDP.

Les autorités turques prétendent que le HDP est le bras politique du PKK.

Sur le même volet, les jets turcs ont lancé de nouveaux raids aériens avant d'attaquer les prétendues positions du PKK dans le nord irakien.

L'armée turque a annoncé dans un communiqué que les fiefs des éléments kurdes auraient été réduits à néant au cours de ces frappes aériennes.  

Après l'échec du cessez-le-feu conclu entre le gouvernement d'Ankara et les éléments kurdes en juillet 2015, les régions à majorité kurdes du sud-est du pays sont le théâtre de l'escalade de violence entre les deux parties.

Les accrochages entre le PKK et le gouvernement turc qui remontent à trois décennies ont laissé au moins 40.000 morts.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV