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L’ONU appelle Suu Kyi à se rendre à Rakhine

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'image satellite d’un village dont les maisons ont été en grande partie démolies par l’armée birmane, le 10 novembre 2016. © Human Rights Watch

L’Organisation des Nations unies a appelé, jeudi 8 décembre, la Première ministre birmane Aung San Suu Kyi à se rendre dans le nord-ouest du pays où l’armée commet des atrocités contre la communauté musulmane rohingya.

Vijay Nambiar, le conseiller spécial de l’ONU pour la Birmanie, a demandé, dans un communiqué, à Aung San Suu Kyi d’intervenir pour mettre fin aux violences dans cette région.

« J’invite Aung San Suu Kyi à se rendre dans la région en vue d'assurer la protection des Rohingyas », a déclaré Vijay Nambiar.

Il a ajouté que l’approche actuelle du gouvernement birman face à la sécurité des habitants de cette région avait totalement déçu la communauté internationale.

Vijay Nambiar, qui s’est dit très inquiet de la situation dans l’État de Rakhine, a demandé l’accès à la zone des organisations humanitaires.

Kofi Annan, ancien secrétaire général de l’ONU, qui s’est récemment rendu dans l’État de Rakhine, a appelé les militaires de l’armée birmane à agir conformément aux lois.

Les soldats de l’armée birmane patrouillent dans un village voisin de Maungdaw. ©AFP 

L’endroit où habitent les musulmans rohingyas fait l’objet des assauts constants de l’armée birmane depuis le 9 octobre.

Ces attaques ont fait au moins 86 morts et des milliers de déplacés, fuyant le pays pour le Bangladesh voisin.

Au cours de ces attaques, les soldats de l’armée ont procédé à des exécutions sommaires, des viols et la torture des musulmans rohingyas, voire les enfants. Ils ont également incendié un grand nombre de maisons appartenant à cette minorité sans défense.

Les ruines d’une maison brûlée appartenant aux musulmans, près de la ville birmane de Maungdaw. ©AFP

Le gouvernement birman ferme les yeux sur les exactions de l’armée et interdit aux journalistes et aux organisations humanitaires un accès libre aux régions touchées.

Les musulmans, habitant en Birmanie, font toujours l’objet des exactions des Bouddhistes, la minorité musulmane Rohingya, à Rakhine, est, également, soumise aux pires tortures de la part de l’armée.

Le nombre réel des musulmans tués par les Bouddhistes extrémistes reste inconnu.  

Des musulmans rohingyas arrêtés par les garde-frontières du Bangladesh. ©REUTERS

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV