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Birmanie: massacre des enfants et viols des femmes musulmanes

Birmanie: la minorité musulmane victime des crimes inouïs (infanticide, viole des femmes, nettoyage ethnique). ©Alalam#Nettoyage ethnique des musulmans

Suite aux révélations de viols sur des filles musulmanes et le massacre inouï des hommes et des garçons en Birmanie, des dizaines de personnes se sont rassemblées devant l’ambassade de ce pays en Thaïlande.

Les manifestants scandaient des slogans contre les actions inhumaines de la police birmane faites aux musulmans.

Ils portaient des t-shirts arborant le slogan « Sauvez les musulmans birmans ».

Ces manifestations de colère ont eu lieu après que des dizaines de musulmans birmans furent massacrés dans une opération militaire. Un grand nombre d’entre eux, menacés de mort, furent forcés, par les coups de feu, à franchir la frontière bangladaise

Simultanément avec cette manifestation, un autre rassemblement devant l’ambassade birmane en Indonésie a condamné ces crimes inouïs et « une punition collective »contre les musulmans birmans.

Selon les rapports de l’ONU, la Birmanie procède à un "nettoyage ethnique" de la minorité rohingyas, musulmane.

Leurs maisons incendiées, leurs biens pillés, leurs enfants décapités, la minorité musulmane en Birmanie (Rohingyas), est forcée de traverser le fleuve d’Irrawaddy pour espérer trouver refuge dans les pays voisins.

A ce bilan dramatique, s’ajoute les viols en réunion contre les femmes musulmanes.

Les Rohingyas sont, d'après l'ONU, la "minorité la plus persécutée au monde".

Selon le quotidien The Independent, un nombre de musulmans, qui avaient franchi les frontières bangladaise pour fuir les violences de leur région ont été renvoyés chez eux par les forces de l’ordre du pays qui se sont abstenues de leur donner refuge.

Dominé par une junte militaire, le pouvoir en Birmanie, attise chez son peuple bouddhiste une véritable haine vis à vis de la minorité musulmane Rohingyas. Une haine développée de plus en plus chez lui, par les extrémistes bouddhistes mais aussi  par méconnaissance de l'islam.

Face à ces brimades sans précédent, la soi-disant grande figure de la lutte pour les droits de l'homme, le Nobel de la paix Aung San Suu Kyi garde le silence.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV