Le défilé militaire du Hezbollah dans la province de Homs a prouvé que l'Iran tenait à maintenir sa présence en Syrie, affirme un expert politique libanais.
Dans son éditorial rédigé par le grand analyste politique libanais, Khairallah Khairallah, le journal Al Arab publié à Londres a écrit que les autorités de Téhéran avaient démontré, par le défilé militaire du Hezbollah dans la localité d'al-Qusseir, au sud de la Syrie, que l’Iran était toujours présent en Syrie et que la victoire des républicains ne changerait rien à la donne.
Selon l'auteur, les Iraniens ont prouvé, par le biais d la parade militaire du Hezbollah, que ni la Russie, ni Israël, encore moins les Etats-Unis et la Turquie ne sont pas à même de décider à la place de l'Iran et de contrer les objectifs iraniens en Syrie.
« L’Iran a adressé un message fort à Donald Trump qui est ceci : l’Iran est un acteur à part entière en Syrie et personne ne peut faire semblant de ne pas le savoir », a écrit le journal Al Arab.
Selon l’article du journal Al Arab, avant l’investiture de Trump à la Maison Blanche, l’Iran lui aurait déjà envoyé un premier message : sans tenir compte du poids stratégique de Téhéran, aucun plan en Syrie n'aboutirait et le président élu américain ne pourrait qu'accepter la présence militaire et sécuritaire de l'Iran en Syrie et aux côtés de l'Etat syrien.