La réunion de la commission d’État entre la Turquie et la Russie se tiendra bientôt pour que les deux parties mènent des consultations bilatérales au sujet de la livraison à Ankara du système de défense antiaérienne et antimissile russe S-400.
Selon Tasnim, le directeur du Service fédéral de coopération militaro-technique de la Russie, Alexandre Fomine, a souligné que la livraison à la Turquie du système de missiles S-400 serait abordée lors de la prochaine réunion de la commission mixte russo-turque, qui devrait avoir lieu dans un proche avenir en Russie.
De son côté, le ministre de la Défense turc, Fikri Isik, cité par RT, a déclaré lors d'une intervention sur la chaîne de télévision russe NTV :
« Nous sommes en train de négocier le projet des S-400, non seulement avec la Russie, mais également avec d'autres pays qui possèdent des systèmes de défense similaires. Actuellement, la position de la Russie sur cette question est positive. Nous espérons que les pays membres de l'OTAN prendront ce projet au sérieux et que notre système sera compatible avec les exigences de l'Alliance. En aucun cas nous ne rejetons la proposition de Moscou et nous travaillons activement à la réalisation de notre but, qui est de posséder ces systèmes de défense sur notre territoire. »
La Turquie, membre de l’OTAN, a annulé l’an dernier un appel d’offres de 3,4 milliards de dollars pour un système de défense antimissile de la Chine et annoncé avoir l’intention de construire sur son territoire un système de défense antimissile.
Cette annulation est intervenue sur fond d’opposition des États-Unis et de leurs alliés occidentaux. Mais début novembre, un responsable du ministère turc de la Défense a affirmé que son pays avait décidé d’acheter un système de défense antimissile.
