Le chef de la diplomatie iranienne appelle à une lutte sérieuse contre le terrorisme takfiriste.
Le chef de la diplomatie iranienne, se trouvant au Liban pour une visite officielle, a considéré le terrorisme takfiriste comme un grand danger qui menace les pays et les peuples de la région et prôné une lutte sérieuse et essentielle contre cette menace.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, s'est entretenu lundi à Beyrouth avec son homologue libanais, Gebran Bassil, et avec le nouveau président du Liban, Michel Aoun.
Au palais de Baabda où il a rencontré le Président libanais, Michel Aoun, Mohammad Javad Zarif a donné au journaliste de Tasnim News ses évaluations sur le discours prononcé par Michel Aoun lors de la cérémonie de prestation de serment, quand ce dernier évoquait le danger du régime israélien et le danger du terrorisme takfiriste.
"Les points de vue précis et éclairés du président libanais traduisaient son regard politique profond sur les affaires de la région. Il a évoqué les dangers essentiels qui menacent non seulement l'Iran et le Liban mais aussi tous les autres pays de la région voire du monde.", a rappelé M. Zarif, partageant la vision de Michel Aoun en ce qui concerne le régime israélien qui a occupé la terre des autres et violé leurs droits, faisant peu de cas des lois internationales et des règles des droits de l'homme. "Il représente une grande menace pour toutes les nations du monde. Cette vérité n'est cachée à personne. Ce régime détient un arsenal militaire nucléaire qui menace la sécurité et la stabilité mondiale."
Le ministre iranien des Affaires étrangères a appelé à une action unifiée et solidaire, entreprise par les pays de la région afin d'éradiquer le danger du terrorisme takfiriste.
"Une grande partie des problèmes et des répercussions de la crise syrienne, dont et surtout l'afflux de déplacés syriens, pèsent particulièrement sur le Liban, d'autant plus que la Communauté mondiale ne fait pas preuve d'une solidarité digne de son nom avec le gouvernement libanais pour surmonter ce problème", a regretté le ministre iranien des Affaires étrangères.