Mevlüt Çavuşoğlu, le ministre turc des Affaires étrangères, a qualifié d’inacceptables les critiques des pays européens envers l’arrestation des députés kurdes et a accusé l’Union européenne de soutenir le parti des travailleurs du Kurdistan, le PKK.
Cette réaction intervient suite à la condamnation par les membres de l’EU de l’arrestation de deux chefs du Parti démocratique du peuple et de neuf députés kurdes du Parlement turc.
Suite à la décision d’Ankara, l’Allemagne et le Danemark ont convoqué leurs ambassadeurs turcs respectifs.
Martin Schulz, président du Parlement européen, a dit que de telles décisions détruiraient les fondements des relations durables entre l’UE et la Turquie.
Federica Mogherini, représentante de l'UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, s'est dite préoccupée par cette vague d’arrestations et a demandé une réunion d’urgence en présence des diplomates européens en poste à Ankara.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, avait à plusieurs reprises jugé que le Parti démocratique du peuple était la branche politique du PKK et demandé la condamnation des députés de ce parti en les accusant de soutenir le terrorisme.