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No-fly zone en Syrie, "inutile" et "coûteuse"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Photo d'illustration.

Le conseiller national adjoint pour les Communications stratégiques et les Discours des États-Unis a qualifié de "coûteuse" et d'"inutile" la création d'une zone d'exclusion aérienne en Syrie.

Le conseiller national adjoint américain, Ben Rhodes. 

Au micro de "New York Public Radio", Ben Rhodes a déclaré, jeudi 3 novembre, que la création d'une zone d'exclusion aérienne en Syrie n'était jamais une initiative conseillée par les experts militaires car cela déconcentrerait les Américains de leur "opération antiterroriste".

"L'instauration d'une zone d'exclusion aérienne en Syrie, cela ne sera possible sans un bras de fer avec les Russes et les Syriens et même une telle initiative se réalise, les feux d'artillerie et des attaques d'autres types ne seront pas prévisibles".

Ben Rhodes a précisé que la création d'une zone d'exclusion aérienne en Syrie intensifierait les tensions sans jamais régler le problème principal.

Répondant à la question de savoir pourquoi les États-Unis se sont retirés d'Irak et pourquoi ils n'ont pas fait preuve d'une présence militaire totale en Syrie, le responsable américain a déclaré: "En jetant un coup d'œil à l'Histoire et en révisant les raisons du déclin des grandes puissances, vous pouvez voir que ce déclin relevait d'une intervention exagérée dans les pays étrangers".

Et d'ajouter: "En effet, si on s'était laissés impliquer dans les conflits militaires du Moyen-Orient, au niveau de l'époque où nous sommes entrés en Irak, nous n'aurions plus confronter une Chine émergente et asseoir notre leadership en Asie-Pacifique. Si on consacre tous nos moyens aux conflits en Syrie, on ne saura plus rien faire ailleurs et dans ce cas-là, la Russie et la Chine seront capables de nous défier dans d'autres coins du monde".

Ben Rhodes a souligné que l'armée américaine, bien qu'elle soit puissante, ne pourrait pas régler toute sorte de problèmes.

 

     

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SOURCE: FRENCH PRESS TV